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Benjamin Rabu - Data scientist, Softlaw
Après une mission de 9 mois chez Softlaw, Benjamin est passé en CDI.
Son métier : data scientist.
Sa passion : l’intelligence artificielle.
Il aime le challenge et résoudre les problèmes rencontrés par ses clients.
Nous l’avons interviewé pour comprendre quelles sont concrètement ses missions.
Un Data Scientist c’est quelqu’un qui résout des problèmes en se basant sur de grands volumes de données. Il collecte, analyse et exploite ces données pour en extraire des informations essentielles. Cela peut être à partir de données textuelles, ou de données image, dont l’application est la reconnaissance faciale par exemple.
Moi, je travaille sur les documents traités par les notaires, les avocats et les juristes d’entreprise. C’est un métier qui a commencé à se populariser il y a 20 ans avec l’arrivée du web 2.0.
Après mon Master en linguistique informatique, où j’étudiais le traitement du langage, l’intelligence artificielle, les statistiques et les probabilités, j’ai effectué un stage de fin d’étude chez SoftLaw… Et je suis resté !
L’IA est un domaine passionnant. Le fait de l’appliquer au droit est un challenge car on est sur du vocabulaire spécifique qui nécessite d’adapter les techniques de traitement du langage, et c’est un secteur qui demande une attention particulière. Ça me plaît.
Ma mission est de proposer des solutions à des problèmes rencontrés par nos clients, à partir de data. Je commence par identifier les problèmes dont nous font part nos clients avocats, juristes et notaires. Puis je crée des algorithmes d’intelligence artificielle pour les résoudre. Concrètement j’apprends au programme à repérer les bonnes informations dans les textes juridiques et les contrats pour qu’il soit capable de faire des prédictions.
Par exemple pour les juristes d’entreprise, je travaille à ce que l’IA soit capable d’extraire des informations sur les clauses de leurs contrats. Ça peut être sur des clauses de durée, avec l’extraction des dates de début et fin de contrat, sa durée, sa tacite reconduction qui peuvent alimenter un système d’alerte, car quand on est une direction juridique c’est très important d’être prévenu d’un prochain renouvellement de contrat ou d’une date limite de résiliation, par exemple.
Je traite d’autres types de clauses, comme la clause de prix (prix d’un contrat commercial, sa devise) ou la clause de partie (informations sur les contractants). Cela permet aux juristes de gagner du temps dans la constitution d'une base de données contractuelle qualifiée grâce aux informations essentielles préremplies.
Toujours pour les directions juridiques d’entreprise, je suis amené à travailler sur d’autres types de documents, comme les baux commerciaux pour en extraire des informations comme les résiliations triennales, le loyer, les dépôts de garanties… Je travaille aussi sur les contrats de travail. Enfin, pour les avocats on travaille sur les assignations, un document très courant dans cette profession.